Retrouvez ce dessin dans la galerie ‟Dessins au fusain”
Près d’un mois après le passage de la nouvelle année, je peux enfin trouver quelques instants pour terminer ce qui, au final, m’aura pris près de cinq semaines à faire....
En fait, au fil des ans, le quotidien, les tâches subalternes et peu attrayantes prennent une importance grandissante, au point, parfois, de prendre le dessus.. Cinq semaines pour faire un dessin pour la nouvelle année, puis “écrire” le mot qui va avec, cinq semaines c’est beaucoup trop ! D’autant que dans le même temps, je n’ai pu me libérer l’esprit pour entretenir à mon tour quelques conversations pourtant intéressantes.. J’ai effectivement du ménage à faire dans mon organisation, j’ai à me recentrer sur ce que je sais faire et qui m’intéresse voire me passionne, vers donc ce qui me demandera certes une dépense d’énergie mais que je n’aurai pas l’impression de subir, que je ne sentirai tout simplement pas !
Quel plus beau plaisir que de prendre son crayon, ses pinceaux, son fusain et sentir cette fatigue nous envahir après quelques heures d’une activité continue et finalement intense !! Ça vaut pour toutes les activités, pourvu qu’on y prenne du plaisir : on ne sent pas la dépense d’énergie bien qu’elle soit présente, mais on ressent une fatigue plutôt plaisante, le signal qu’il est temps de stopper l’activité pour la reprendre plus tard..


Il faut dire que ce fusain a une petite histoire..... Il est né durant un cours du soir à l’école des Beaux-Arts de ma douce ville, un soir de Février 2005, un exercice de deux heures sur une nature morte. Une fois revenu chez moi, j’aurais dû le fixer comme on doit le faire pour des matières fragiles telles que le graphite du crayon ou, plus encore, le charbon de bois du fusain ! Hors, ce soir là, j’avais la tête ailleurs et j’ai remis ça à plus tard.. Bien plus tard....