Retrouvez ce cliché dans la galerie ‟Divers”
C’est l’histoire de quelques clichés pris lors de la présentation des travaux de différents groupes scolaires autour du tournage du long métrage « Éphémères », en Janvier 2006.. Cherchant des idées pour monter un panoramique en guise de bandeau de présentation, j’avais besoin d’images dans le style petite salle de spectacle ou petit théâtre et c’est tout naturellement que je me suis tourné vers ces quelques clichés pour faire mon choix..
Jean-Luc (à g.), pendant le tournage d’« Éphémères » fin 2005
(À Jean-Luc)
Comme toujours dans ce genre de conditions, “prématuré” est le mot qui convient le mieux.. Ce n’est certes pas la première fois que je me retrouve ainsi, simple spectateur impuissant d’une décision qui me dépasse et nous dépasse d’ailleurs tous, mais je sais pertinemment que jamais je ne m’y habituerai, ce n’est pas dans ma façon de voir la Vie ! Et pourtant, ça peut arriver à n’importe qui, n’importe quand, n’importe où et, surtout, quand on s’y attend le moins, ajoutant par là une sorte de dose d’injustice pas toujours très facile à avaler..
Comme tous ceux qui t’ont approché, fréquenté ou connu, je me résous à faire une sorte de bilan de ce que j’ai appris à ton contact, même si pour moi il aura été finalement bien court ! Ce que je garderai ayant émané de toi : sensibilité, pédagogie, sérieux, humour, optimisme, professionnalisme. Je n’aurai travaillé qu’une fois avec toi, sur le film « Éphémères » dont tu as été co-producteur.. J’aurais aimé renouveler la chose dans les années à venir, d’une manière quelque peu différente.... Je ferai donc autrement certaines choses que j’ai en tête, mais sans pour autant oublier ton passage dans ma vie professionnelle et les quelques indications que tu m’as transmises, notamment autour de ton métier.
“Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers”, ou quelque chose comme ça.. Ici-bas, le spectacle continue, en me doutant que tu es probablement dans un monde moins physiquement contraignant où ta maladie n’a pu te suivre..
Comme je sais qu’à mon tour j’irai tôt ou tard voir du côté de ce monde où tout est d’un relatif encore plus criant que dans notre petit espace terrestre, je te dis juste “bonne route et à plus”.. D’ici là, tu resteras dans ma mémoire parmi les gens que j’ai aimé fréquenter et dont j’ai désormais plaisir à me souvenir..
Retrouvez ce dessin dans la galerie ‟Dessins au fusain”
Près d’un mois après le passage de la nouvelle année, je peux enfin trouver quelques instants pour terminer ce qui, au final, m’aura pris près de cinq semaines à faire....
En fait, au fil des ans, le quotidien, les tâches subalternes et peu attrayantes prennent une importance grandissante, au point, parfois, de prendre le dessus.. Cinq semaines pour faire un dessin pour la nouvelle année, puis “écrire” le mot qui va avec, cinq semaines c’est beaucoup trop ! D’autant que dans le même temps, je n’ai pu me libérer l’esprit pour entretenir à mon tour quelques conversations pourtant intéressantes.. J’ai effectivement du ménage à faire dans mon organisation, j’ai à me recentrer sur ce que je sais faire et qui m’intéresse voire me passionne, vers donc ce qui me demandera certes une dépense d’énergie mais que je n’aurai pas l’impression de subir, que je ne sentirai tout simplement pas !
Quel plus beau plaisir que de prendre son crayon, ses pinceaux, son fusain et sentir cette fatigue nous envahir après quelques heures d’une activité continue et finalement intense !! Ça vaut pour toutes les activités, pourvu qu’on y prenne du plaisir : on ne sent pas la dépense d’énergie bien qu’elle soit présente, mais on ressent une fatigue plutôt plaisante, le signal qu’il est temps de stopper l’activité pour la reprendre plus tard..
Retrouvez ce dessin dans la galerie ‟Dessins au fusain”
Il faut dire que ce fusain a une petite histoire..... Il est né durant un cours du soir à l’école des Beaux-Arts de ma douce ville, un soir de Février 2005, un exercice de deux heures sur une nature morte. Une fois revenu chez moi, j’aurais dû le fixer comme on doit le faire pour des matières fragiles telles que le graphite du crayon ou, plus encore, le charbon de bois du fusain ! Hors, ce soir là, j’avais la tête ailleurs et j’ai remis ça à plus tard.. Bien plus tard....
L’année suivante, lorsque j’ai voulu le scanner pour l’inclure à mon album de dessins, je n’avais plus de fixateur à portée de main et je l’ai scanné quand même, sans même décrocher la feuille du bloc à dessin A3 où elle se trouvait ! Évidemment, ce qui devait arriver arriva : la carcasse du scanner a bien “entaillé” le trait de fusain, laissant de belles trainées blanches bien rectilignes dans le dessin.. Aucun soucis, un petit coup de retouche d’image et le dessin publié dans l’album est impec’, sans une trace ! Puis, j’ai refermé le bloc à dessin avec ce fusain toujours dedans et l’ai remis avec les autres dans mon carton à dessins..
Il y a deux semaines, j’en avais envie depuis un p’tit moment, j’ai récupéré un chevalet à dessin chez mes parents.. Et c’est seulement quelques jours avant Noël que je me suis décidé à l’utiliser, car il se trouvait que j’avais une sorte de petit compte à régler, un petit quelque chose de pas fini...
C’est ainsi que j’ai ressorti mon fusain de nature morte toujours dans son bloc à dessins.. Un tabouret à la bonne hauteur, ma boite à fusains, un mouchoir en papier et me voici de nouveau à l’ouvrage pour, cette fois, réparer les accrocs du scanner et finaliser le dessin.. Car cette fois, il aura une destination : ma mère fait de très beaux encadrements et est sans cesse à la recherche d’idées nouvelles.. Je me suis dit que ce fusain, si modeste soit-il, pouvait peut-être lui servir de support d’idées, elle qui travaille essentiellement sur des “couleurs” (surtout des aquarelles et peintures diverses), plus rarement du noir et blanc (posters photos, lithographies, gravures ou illustrations).
Alors, pour ce Noël, je tenais ma bonne idée pour mes parents ; en plus d’une ou deux autres “petites” choses..
Voilivoilou 
...
Bonjour à toutes et à tous !
Ainsi me voici discrètement, dans la canicule de cet été, à faire “comme les autres”, après un travail d’intégration de quelques longues semaines j’ouvre mon p’tit espace d’élucubrations personnelles, pour le plaisir de vos yeux et parfois de vos oreilles, mais aussi pour celui de mon petit égo..... Je ne m’étendrai pas sur ce petit point précis, les psychologues font ça mieux que moi..
La ligne éditoriale se définira au fil du temps, au fil de mes envies, de mes coups de cœur, de mes coups de gueule, poussés par le vent de la Passion, retenus par celui de la Raison, bref, emmenés par le cycle naturel de la Vie...
Il va sans dire que cet espace sera ouvert à vos commentaires qui, tant qu’ils resteront corrects, courtois, amicaux, constructifs, instructifs parfois, seront les bienvenus, mais je me réserve évidemment le droit de modérer sans préavis tout ce qui me paraitra bon de modérer. Que des choses habituelles, quoi. Quelques systèmes anti-spams sont en place et feront ce qu’ils seront capables de faire. Trolls et bêtes furieuses du fin font de vos forêts bien cachés derrières vos écrans et claviers, n’oubliez pas que vous seuls avez l’illusion d’être protégé par l’anonymat de l’Internet, anonymat tout relatif puisqu’en réalité totalement inexistant..
À cause, d’ailleurs, des outils de filtrage des spams et autres gentillesses, il se peut qu’au début de la vie de mon blog certains commentaires ne paraissent pas immédiatement après leur envoi.. Ce n’est pas bien grave, ceux-ci seront publiés dès qu’ils passeront entre mes mains. Ça ne devrait pas être fréquent et encore moins durer.. Mais si cela vous arrive, je m’excuse par avance pour le petit désagrément subit..
Pour ce billet, uniquement pour lui et vu qu’il est un peu spécial, les commentaires ne sont exceptionnellement pas ouverts..
Le moins drôle étant dit, le meilleur est encore à venir et à construire...... Ce billet sera très vite surclassé..
Voilivoilou ... À+